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Élections fédérales 2025 : Ce que propose le Parti libéral du Canada pour les travailleurs de la construction au Québec

  • Photo du rédacteur: Vincent  Bernier
    Vincent Bernier
  • 4 mars
  • 4 min de lecture

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Les élections fédérales de 2025 approchent, et le Parti libéral du Canada (PLC), actuellement au pouvoir, continue de miser sur des investissements massifs en infrastructures et en logement pour stimuler l’économie. Mais ces engagements seront-ils réellement bénéfiques pour les travailleurs de la construction au Québec, ou ne sont-ils que des promesses électorales difficiles à concrétiser?


À cela s’ajoute un nouvel acteur dans l’entourage libéral : Mark Carney, ancien gouverneur de la Banque du Canada et de la Banque d’Angleterre, qui se positionne comme une figure centrale du parti. Son influence pourrait renforcer les politiques économiques déjà mises en place sous Trudeau, avec un accent particulier sur la transition écologique et la régulation du marché.


Parti libéral du Canada

Des milliards pour les infrastructures : stabilité d’emploi ou projets retardés?

Le PLC annonce d’importants investissements pour moderniser les infrastructures publiques : routes, ponts, systèmes de transport en commun et bâtiments gouvernementaux.


Ces engagements visent à :

  • Stimuler l’industrie de la construction avec des contrats majeurs.

  • Assurer une certaine stabilité d’emploi en maintenant un flux constant de projets.

  • Moderniser les infrastructures vieillissantes, particulièrement dans les grandes villes.


Ce que ça signifie pour les travailleurs : une demande accrue pour la main-d’œuvre spécialisée et la possibilité d’avoir des chantiers à long terme.


Les défis : plusieurs programmes d’infrastructures annoncés par les libéraux dans le passé ont connu des délais importants avant leur mise en œuvre, souvent ralentis par la bureaucratie et la nécessité de négocier avec les provinces.


Avec l’arrivée de Mark Carney comme influence économique majeure, l’approche pourrait être encore plus centralisée, ce qui pourrait ralentir davantage le processus en raison d’une gestion plus technocratique des investissements.


Le logement : des promesses face à une crise de l’offre

Le marché immobilier est sous tension, et le PLC promet d’accélérer la construction de logements abordables avec plusieurs mesures :

  • Un financement accru aux municipalités pour débloquer les mises en chantier.

  • Des incitatifs pour la construction de logements locatifs.

  • Une réforme des réglementations pour réduire les délais administratifs.



Ce que ça signifie pour les travailleurs : plus de projets résidentiels et une forte demande pour les ouvriers spécialisés comme les charpentiers, électriciens et plombiers.


Les défis : malgré des promesses répétées dans ce domaine, les résultats concrets tardent à se faire sentir. Plusieurs programmes de logement ont pris du retard, et la pénurie de main-d’œuvre actuelle dans l’industrie risque de compliquer l’atteinte des objectifs annoncés.


L’influence de Mark Carney pourrait aussi renforcer la régulation du marché immobilier, ce qui pourrait avoir des effets imprévus sur la construction privée en imposant des contraintes supplémentaires aux promoteurs.


Transition verte : opportunités ou contraintes supplémentaires? Parti libéral du Canada

Le PLC met de l’avant un plan ambitieux pour rendre le secteur de la construction plus écologique avec :

  • L’électrification des infrastructures et des bâtiments.

  • Des normes de construction plus strictes en matière d’efficacité énergétique.

  • Des investissements pour adapter les infrastructures aux changements climatiques.


Ce que ça signifie pour les travailleurs : de nouvelles opportunités dans les secteurs spécialisés liés aux technologies vertes, mais aussi un besoin accru de formations pour répondre aux nouvelles normes.


Les défis : le coût des matériaux écologiques reste élevé, et ces nouvelles normes risquent d’augmenter le prix des projets. La transition vers des méthodes de construction plus vertes nécessite aussi du temps et un soutien financier aux travailleurs pour l’acquisition de nouvelles compétences.


Avec Mark Carney, un fervent défenseur des politiques de transition écologique, il est probable que le gouvernement libéral impose encore plus de restrictions et de régulations, ce qui pourrait freiner certains chantiers et augmenter les coûts de production pour les entrepreneurs.


Mark Carney, Parti libéral du Canada

Conditions de travail : des engagements vagues et peu de mesures concrètes

Le PLC affirme vouloir améliorer les conditions de travail sur les chantiers en proposant :

  • Une meilleure protection des droits des travailleurs.

  • Des investissements en formation et requalification.

  • Une amélioration des normes de sécurité.


Ce que ça signifie pour les travailleurs : un meilleur encadrement des conditions de travail et plus d’opportunités de formation pour évoluer dans l’industrie.


Les défis : jusqu’à présent, peu de mesures concrètes ont été mises en place pour encadrer ces engagements. De plus, les travailleurs de la construction sont souvent confrontés à des défis qui ne se règlent pas uniquement par des politiques fédérales, mais nécessitent une collaboration plus étroite avec les provinces et les syndicats.


De grandes ambitions, mais peu de garanties

Le Parti libéral du Canada continue d’axer son programme sur les infrastructures, le logement et la transition écologique, des domaines qui ont un impact direct sur les travailleurs de la construction. Toutefois, plusieurs défis pourraient freiner la mise en œuvre de ces engagements :

  • Délais bureaucratiques et lenteur d’exécution des projets.

  • Manque de main-d’œuvre pour réaliser les chantiers annoncés.

  • Régulations plus strictes sous l’influence de Mark Carney, qui pourraient compliquer certains projets au lieu de les accélérer.


Si ces engagements se concrétisent, ils pourraient générer des opportunités pour les travailleurs. Cependant, au vu des retards accumulés par plusieurs programmes fédéraux, il reste à voir si ces promesses tiendront la route ou si elles subiront le même sort que celles des précédentes élections.


À surveiller de près d’ici 2025.

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